Reportage
La danse du Jig !
Véritables passe-partout, les jigs sont souvent des leurres qui permettent de réussir, surtout lorsque les conditions du jour sont délicates et incertaines. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de vérifier ces dires à maintes reprises alors que d’autres techniques et autres leurres ne donnaient pas le moindre résultat. En décembre dernier, sur un plan d’eau en Normandie, j’ai tout d’abord commencé à pêcher avec des big baits mais compte tenu de la journée et des conditions rencontrées à savoir pas la moindre touche, j’ai aussitôt décidé d’utiliser des plus petits leurres. L’activité des poissons était très faible et le changement de climat assez brutal n’avait rien arrangé. La pêche au jig est assez simple à mettre en œuvre. Elle consiste à faire évoluer un leurre au ras du fond sur de courtes distances tout en marquant des pauses à l’aide de la dérive.


Toute la subtilité de la pêche réside dans le fait de trouver le bon équilibre entre le diamètre de la tresse, le sens et la vitesse de la dérive ainsi que l’hydrodynamisme du leurre. Le fait d’ajouter un petit trailer permet augmenter et de diversifier les signaux vibratoires mais aussi visuels ce qui permet de stimuler la curiosité des carnassiers. J’utilise souvent la canne Shaky Head qui permet d’animer parfaitement le jig en veillant à toujours bien le faire évoluer à proximité du fond. Il est très important d’apprendre à bien poser son jig délicatement et discrètement. Les Football Jigs de chez Lucky Craft ainsi que les Fat Albert Grub, qui grâce à l’ondulation de leur queue qui émettent des vibrations très fluides, permettent souvent de tromper la méfiance des carnassiers, même les plus vigilants.

N’hésitez dons pas à les utiliser !

Adrien Rosemberg.