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Championnats du monde 2014 en Bulgarie |
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Cette année se déroulaient les championnats du monde de pêche des carnassiers aux leurres artificiels du bord en Bulgarie. J’ai eu l’honneur de faire partie de l’équipe de France qui a pris part à cette compétition, notamment grâce à mes résultats en championnats de France ces dernières années. |
Pour ce type de compétition, le calcul des points est réalisé en fonction du nombre de poissons capturés et non de la taille des poissons. Pour ce faire, 4 manches de 45 minutes ont été organisées le samedi, ainsi que 4 manches de 45 minutes le dimanche. À la fin de chaque manche de 45 minutes, un classement est donné : le premier réalise un score d’un point, le deuxième obtient deux points, etc. Lorsque la compétition se termine, l’équipe vainqueur sera l’équipe qui aura cumulé le moins de point au cours des deux jours de compétition. Un classement individuel est également déterminé sur le même principe. |
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Cette année comme de nombreuses autres, nous avons pêché de la truite autochtone mais 500 kilogrammes de truites (fario et arc) ont également été lâchées le vendredi soir pour le samedi, cette opération ayant été répétée le samedi soir pour le dimanche. Ce type de pêche est donc bien particulier et nous ne le maîtrisions pas encore bien, même si nous avons tiré de nombreux enseignements grâce à cette compétition.
Le premier jour, nous avons été nous entraîner sur la rivière, parcouru différents secteurs et repéré ceux qui seraient susceptibles de retenir une grande quantité de poissons le lendemain (trou, remous etc.) |
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Le premier jour de compétition a été très moyen pour nous tous. Malgré une première manche correcte à 11 poissons, le premier de cette manche en avait attrapé 27. Une manche de tirage au sort avait eu lieu, permettant à certains de partir les premiers et donc d’avoir le choix du poste. Notre équipe de France a terminé en 12ème position. Ceci s’explique par le fait que beaucoup de poissons ont décroché pour ma part, et il faut le reconnaître que certains compétiteurs d’autres nations possédaient une maîtrise technique sur ce type de pêche. Dans les dernières manches, la pêche s’apparentait à de la pêche au toc avec des leurres souples, ce que nous n’avions que peu vu jusque-là. En effet plus les manches passaient le matin, plus les scores de poissons diminuaient et plus il fallait se creuser la tête pour les faire mordre. Ceci contrastait avec la première manche qui n’avait été presque composée que de touches lancer sur lancer. |
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Le deuxième jour n’a pas été meilleur que le premier pour notre équipe, ce qui nous a conduits à la 13ème place du classement final sur 17 équipes. Nous avons réalisé une performance moyenne car même si le top 3 paraissait peu envisageable étant donné l’avance qu’ont eue les autres nations sur ce type de pêche, nous aurions pu entrer dans le top 10 avec un peu plus de réussite à certains moments.
Les leurres qui ont été les plus efficaces sont les cuillers tournantes et les leurres souples de type imitation de teigne sur tête plombée.
En individuel, j’ai terminé à la 44ème place sur 76 pêcheurs. |
Le podium en individuel fut le suivant : Slovaquie, Italie et Russie. |
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Puis pour le classement général, la nation championne du monde est la Slovaquie, suivie de l’Italie et de la Croatie.
Nous avons beaucoup appris cette année sur les techniques de pêche, les leurres à utiliser, le type d’animations, etc. Outre la performance sportive, cela restera une expérience humaine exceptionnelle et inoubliable au sein d’un groupe solidaire, soudé et avant tout un groupe d’amis !
Merci à Franck SUHAMI, à Véronique MOREAU et au GN CARLA d’avoir rendu cette aventure possible, et je tiens également à remercier nos deux coach Michel POLYDOR et Alexandre PORTHEAULT. Merci également à mes coéquipiers Morgan CALU, Johan MIROUX, Eric DESPALIN et Jérémy SEGUIN pour ces moment magiques qui resteront gravés dans nos mémoires ! |
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Tom BONTEMPELLI |
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