Pour le premier jour, vu que nous n’avions qu'un après-midi pour pêcher, un ami sur place nous a aiguillé sur une partie du canal. Équipé d'une canne, de quelques worms et d'une paire de polarisantes, je me suis baladé au bord de l'eau, à la recherche d’un partenaire de jeu. Tout de suite, un bass s’est présenté à moi. Il s’est collé à la bordure, l'air de chercher quelque chose. J’ai donc lancé mon leurre à un mètre de lui. Seuls 20 centimètres de fil étaient dans l'eau. Le poisson s’est décalé comme un fou sur mon leurre et s’est arrêté net. Il l’a regardé attentivement. Juste une petite animation a suffi à le décider. Premier poisson : un bass plus que correct d'une quarantaine de centimètres. Pour cette première journée, j’ai touché quelques beaux poissons dont une belle zébrée.
Le lendemain, c’était une journée float tube avec une pêche plus axée sur le jig et le texan dans les obstacles. Une pêche qui nous a rapporté du poisson malgré quelques décroches un peu frustrantes. Pour cette journée une belle perche de 40 up m’a rendu visite sur mon float (escorté par une perche vraiment énorme). Une bonne journée qui s’est terminée par un coup du soir médiocre.
Nous avons décidé de passer le troisième jour à faire de la pêche à vue. Une bonne quantité de bass sont venus compléter une liste déjà pas mal remplie. Avant cette journée, je n’avais jamais vu autant de bass de toute ma vie. Une population exceptionnelle habite les eaux du sud de la France.
Le dimanche nous sommes partis pêcher avec un ami local (Guillaume de carnaddict), dans un plan d'eau prêt de l'Espagne. La température a soudainement chuté et le ciel s’est chargé. Un changement de temps brutal. Le temps de mettre les floats à l'eau et le vent s’était déjà levé. Les premières touches n’ont pas tardé. Je suis alors passé en mode crank et après quelques lancers, j’ai attrapé une belle perche, puis un bass qui s’est malheureusement décroché ! |